Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Front de la Contre-Subversion - Page 12

  • Entretien avec Thibault ISABEL

    Dans cet entretien, Thibault ISABEL pose les bases de modèles politiques, sociaux et culturels alternatifs, en réponse aux pathologies de notre société désenchantée.

    Nous vivons en effet aujourd’hui à l’ère de la démesure (qu’elle soit financière, écologique ou institutionnelle). L’heure est donc plus que jamais venue de renouer avec la sagesse traditionnelle, qui nous engageait à la modération et à la retenue, dans le respect des héritages.


    Nous y exhumerons au passage des pensées d’une antique fraîcheur, qui nous feront redécouvrir la conception ancienne du beau et du sacré.

    3_11.jpg

    Lire la suite

  • Julius Evola : « Hiérarchie traditionnelle et humanisme moderne »

    julius evola,hiérarchie,humanisme,monde moderne,initiationPour comprendre l'esprit « traditionnel » et ce que le monde moderne a échafaudé pour le nier, il faut se rapporter à un enseignement fondamental : celui des deux natures.

    Comme il y a un ordre physique et un ordre métaphysique, il y a la nature mortelle et celle des immortels, la raison supérieure de l'« être » et celle inférieure du « devenir ». Partout où il y a eu « tradition » vraie, en Orient et en Occident, sous une forme ou sous une autre, cet enseignement a toujours existé.

    Ce n'est pas l'opposition de deux concepts, c'est celle de deux expériences, de deux modalités réelles de l'être. Ce qui est, aujourd'hui, difficile à comprendre, c'est que par « réalité » on ne connaît plus rien qui aille au-delà de ces concepts, même au-delà d'une partie de l'un d'eux : pour la plupart, de nos jours, réalité et monde des corps ne font qu'un.

    Ce qui est « physique » opposé à « métaphysique », ce qui devient et qui est mortel opposé à ce qui est stable et incorruptible, ne comprenait pas, traditionnellement, ce monde, mais, plus généralement, tout ce qui est « humain ». Comme le corps et les sens ─ générateurs de l'image matérielle du monde ─ les différentes facultés mentales, sentimentales et volontaires de l'homme étaient considérées comme parties intégrantes de la « nature » et, comme elle, privées d'être en soi, sujettes à la naissance et à la mort, à un destin de courte durée et de mutation. Elles appartenaient à l'« autre » par rapport à la spiritualité vraie, à l'état « métaphysique » de l'être et de la conscience. Par définition, l'ordre de « ce qui est » n'avait aucun contact avec les états et les conditions humaines.

    Lire la suite

  • Ernst Jünger : « Le Rebelle est l’individu concret »

    Junger.jpgLe Rebelle est l’individu concret, agissant dans le cas concret. Il n’a pas besoin de théories, de lois forgées par les juristes du parti, pour savoir où se trouve le droit. Il descend jusqu’aux sources de la moralité, que n’ont pas encore divisées les canaux des institutions. Tout y devient simple, s’il survit en lui quelque pureté.

    Nous avons vu que la grande surprise des forêts est la rencontre avec soi-même, le noyau inaltérable du moi, l’essence dont se nourrit le phénomène temporel et individuel. Cette rencontre, qui peut tout faire pour la guérison et le triomphe sur la crainte, tient aussi, en morale, le rang le plus haut. Car elle mène jusqu’à cette strate qui fonde toute vie sociale et contient depuis les origines toute communauté. Elle conduit vers cet homme en qui réside, en deçà de l’individuel, notre richesse première, et dont rayonnent les individuations.

    Cette zone a plus à nous offrir que la communion : là se trouve l’identité : ce dont le symbole de l’éternité donne le pressentiment.

    Le moi se reconnait en l’autre : il se conforme à la vieille formule : « Tu es celui-là ! » L’autre peut être la bien-aimée, ou encore le frère, le dolent, le dépourvu. Lui prêtant secours, le moi se fortifie par là même dans l’impérissable. Acte en lequel se confirme la structure morale du monde.

    Ce sont des faits d’expérience. On ne saurait compter, de nos jours, ceux qui ont dépassé les centres de l’enchaînement nihiliste, les lieux mortels du maelström. Ils savent qu’ailleurs le mécanisme dévoile de plus en plus clairement ses menaces ; l’homme se trouve au centre d’une grande machine, agencée de manière à le détruire. Ils ont aussi dû constater que tout rationalisme mène au mécanisme et tout mécanisme à la torture, comme à sa conséquence logique : ce qu’on ne voyait pas encore au XIXe siècle.

    url.jpg

    Ernst Jünger ─ Le traité du Rebelle ou le recours aux forêts (1951)
    Édition du Seuil, 1986, p. 125-126.

  • Julius Evola : Parenthèse sur les drogues

    julius-evola.jpgOn peut comprendre que cette voie conduise au-delà de la musique et de la danse, vers un domaine bien plus vaste et problématique, qui embrasse beaucoup d'autres moyens, de plus en plus largement employés par les nouvelles générations. Quand la beat generation nord-américaine à laquelle nous avons déjà fait allusion et qui a de nombreux équivalents sur notre continent, utilise tout ensemble l'alcool, l'orgasme sexuel et les stupéfiants comme autant d'ingrédients essentiels à sa conception de la vie, elle associe de façon commun ─ celui que nous venons d'indiquer ─ et qui par ailleurs, quoique séparément et dans un contexte moins extrémiste, sont largement répandues à notre époque, avec le régime des succédanés et des compensations qui est propre à cette dernière.

    Il ne convient pas de s'attarder trop longtemps, ici, à l'étude de cette question. En dehors de ce que nous dirons au chapitre suivant sur le sexe, nous nous limiterons, pour préciser l'allusion que nous venons de faire à des « réponses actives », à quelques considérations sur les moyens qui, parmi tous ceux qu'on utilise dans certains secteurs du monde contemporain, ont le plus manifestement pour but une évasion ou une compensation extatique, à savoir les drogues et les stupéfiants.

    Lire la suite

  • Alain de Benoist : Le déracinement, idéal et norme de la mondialisation

    alain de benoist, mondialisation, monde moderne

    Comme l'écrit Frédéric London, « la substitution du terme "gouvernance" à celui de "gouvernement" est bien là pour dire le projet général de la dégouvernementalisation du monde, c'est-à-dire de sa dépolitisation ». Contre les partisans du « cosmopolitisme », qui croient à la possibilité d'une constitution politique de l'humanité tout entière ─ et contre ceux qui s'imaginent que le politique peut surgir de l'économique ─, il faut en effet rappeler que toute tentative d'unification mondiale fait immanquablement sortir du politique, puisque celui-ci implique une pluralité d'acteurs (il en faut au moins deux).

    Lire la suite

  • Vincent Vauclin : Surfer l’Âge de Fer

    « C’est à ça qu’on mesure la puissance : savoir jusqu’à quel point on est capable de vivre dans un monde où il n’y a plus ni sens, ni vérité, ni but, ni loi, ni justice, ni causalité – et vouloir encore ce monde. » – Julius Evola


     

    1456615_10202678038333444_1876182705_n.jpgL’homme différencié doit relever le défi de sa propre survie dans un monde qui le nie constamment. Il est en guerre, et ne peut capituler ni déserter qu’au prix d’une mutilation totale de sa liberté intérieure et de tout ce que représente, malgré elle parfois, sa personnalité. Autrement dit, l’homme différencié, qu’il le veuille ou non, qu’il le sache ou non, est engagé dans une lutte à mort contre les tendances omniprésentes du nivellement mortifère et de la subversion totalitaire.

    Lire la suite

  • Gabriele Adinolfi : Une autre conception de l'Europe

    10629665_842646815757554_1339933735599119287_n.jpgConférence organisée par la section belge de l'Association Culturelle Zenit du mois de mai 2015, ayant comme invité d'honneur Gabriele Adinolfi pour présenter son dernier ouvrage « L'Europe ».

    Gabriele Adinolfi nous expose dans ce petit livre de 80 pages, initialement édité en Italie, sa vision de l'Europe.

    Partant du constat que dans le monde globalisé actuel les nations européennes ne peuvent plus, seules, avoir la force nécessaire pour faire face aux blocs (USA, Chine, Inde, pays émergents...), celles-ci risquent d'être amenées à disparaître de la compétition internationale.

    Seule la création d'une Europe forte et unie, reposant sur la défense de ses identités nationales et régionales, peut inverser les choses. C'est ce à quoi Gabriele Adinolfi nous invite à réfléchir.

    11146224_921968634492038_4503961248899766928_n-720x500.jpg

    Lire la suite