Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métaphysique

  • Méridien Zéro #400 : « Julius Evola. Un phare au milieu des ruines »

    Pour la 400e de la Méridienne (400 !!!), MZ vous propose une émission sur un penseur 100 fois cité (même par Emmanuel Macron !), 100 fois incompris : Julius Evola. Pour nous guider dans cette pensée foisonnante, Wilsdrof assisté de Pythie et d’Arnaud Naudin reçoit Jean-Marc Vivenza, lui même auteur prolifique et passionnant.

    La-Meridienne-400-500x340-1.jpg

    (Cliquez sur la photo pour accéder au podcast)

  • Julius Evola : « Noël solaire »

    julius evola,noël,solaire,sol invictus,imperium,aryenSur le plan spirituel, la doctrine de la race devrait avoir au moins, parmi tant d'autres, deux résultats d'une grande importance : d'abord, en provoquant un retour aux origines, elle devrait éclairer les significations les plus profondes de traditions et de symboles, obscurcis au cours des millénaires et ne se survivant que fragmentés et sous forme de coutumes ou de fêtes conventionnelles. Ensuite, la doctrine de la race devrait ressensibiliser et revivifier la conception du monde et de la nature, limiter celle du rationalisme, du profane, du scientisme et de la phénoménologie qui, depuis des siècles, séduit l'homme occidental ─ car tout est étroitement lié. Quant au sens vivant et spirituel des choses, des phénomènes, nous en trouverons les meilleures références dans les conceptions solaires et héroïques qui sont propres aux plus antiques traditions aryennes.

    14390816_1160707800634499_6795217893543494741_n.jpg

    Lire la suite

  • Titus Burckhardt : « Être conservateur »

    titusburckhardt.jpgSi l’on met de côté toutes les implications politiques que recouvre ce terme, le « conservateur » est d’abord quelqu’un qui s’efforce de « conserver ». Pour déterminer si une telle attitude est juste ou erronée, il suffit de considérer ce que l’on cherche à conserver. Si les structures sociales que l’on défend — et du reste c’est toujours de cela qu’il s’agit — sont en conformité avec la finalité la plus haute de la vie humaine, et correspondent aux besoins profonds de l’homme, pourquoi ces structures sociales ne seraient-elles pas aussi bonnes, voire meilleures, que toutes les innovations que le cours du temps peut apporter ? Il paraît normal de suivre un tel raisonnement, mais l’homme contemporain ne raisonne plus normalement. Même lorsqu’il ne méprise pas systématiquement le passé et qu’il ne place pas toute son espérance dans le seul progrès technique pour améliorer le sort de l’humanité, il a généralement un préjugé contre toute attitude conservatrice. Car en fait, que ce soit chez lui conscient ou pas, il est influencé par la thèse matérialiste selon laquelle toute forme de « conservatisme » va à l’en-contre du principe de changement inhérent à la vie, et conduit de ce fait à la « stagnation ».

    Lire la suite

  • Julius Evola : « Se donner une loi à soi même »

    2034464455.jpgTous les traits positifs de la voie du surhomme se rattachent à ce second aspect : le pouvoir de se donner une loi à soi même, le « pouvoir de dire non, de ne pas agir, quand on est poussé par une force prodigieuse, par une énorme tension vers le oui » ; l’ascèse naturelle et libre qui s’applique à éprouver ses propres forces en jugeant « la puissance d’une volonté au degré de résistance, de douleur, de tourment qu’elle peut supporter pour les tourner à son avantage » (si bien que de ce point de vue tout ce que l’existence offre de mauvais, de douloureux, de problématique, tout ce qui nourri les formes populaires des religions sotériologiques, est accepté et même désiré) ; avoir pour principe de ne pas obéir aux passions, mais de les tenir en laisse (« la grandeur de caractère ne consiste pas à ne pas avoir de passions – il faut les avoir au plus haut degré, mais les tenir en laisse, et sans que cette domination soit une source de joie particulière, avec simplicité ») ; l’idée que « l’homme supérieur se distingue de l’inférieur par son intrépidité, son défi au malheur » (« c’est un signe de régression quand les valeurs eudémonistes commencent à être considérées comme les plus hautes ») ; et répondre, stupéfait, à ceux qui montrent « le chemin de la félicité » pour inciter l’homme à se conduire de telle ou telle manière : « Mais que nous importe à nous le bonheur ? » ; reconnaître qu’un des moyens par lesquels se conserve une espèce humaine supérieure consiste « à s’arroger le droit à des actes exceptionnels vécus comme des tentatives de victoire sur soi-même et des actes de liberté… à s’assurer, par une espèce d’ascèse, une prépondérance et une certitude quant à sa propre force de volonté » sans fuir aucune sorte de privation ; affirmer la liberté qui consiste à « maintenir la distance qui nous sépare, être impassible devant les peines, les duretés de l’existence, les privations, la vie même », le type le plus élevé d’homme libre étant représenté par « celui qui surmonte constamment les plus fortes résistances… le grand péril faisant de lui un être digne de vénération » ; dénoncer la néfaste confusion entre discipline et aveulissement (le but de la discipline ne peut être qu’une force plus grande – « celui qui ne domine pas est faible, dissipé, inconstant ») et tenir pour certain que « la dissolution n’est un argument que contre celui qui n’y a pas droit et que toutes les passions ont été discréditées par la faute de ceux qui n’étaient pas assez fort pour les tourner à leur avantage » ; montrer la voie de ceux qui, libres de tout lien, n’obéissent qu’à leur seule loi, adhèrent inflexiblement à celle-ci et sont au-dessus de toute faiblesse humaine ; enfin tout ce qui fait que le surhomme n’est pas la « blonde bête de proie », ni l’héritier d’une équivoque virtus de despotes de la Renaissance, mais est aussi capable de générosité, de promptitude à accorder une aide virile, de « vertu donatrice », de grandeur d’âme, de surpassement de sa propre individualité – tout cela représente un ensemble d’éléments positifs que l’homme de la Tradition aussi peut faire siens mais qui ne s’expliquent et ne sont tels qu’à la condition d’être rapportés, non à la vie, mais au « plus-que-vie », à la transcendance ; ce sont des valeurs qui ne peuvent attirer que les hommes portant en eux quelque chose d’autre et de plus que la simple « vie ».

    endless.jpg

    Julius Evola ─ Chevaucher le tigre (1964)
    Chapitre II : Dans le monde où Dieu est mort
    Extrait in 8. La dimension de la transcendance.
    « Vie » et « plus-que-vie »
    Édition Guy Trédaniel, 1982, p. 64-65

  • René Guénon : « Le règne de la quantité et les signes des temps » (Lecture audio)

    410142978.png« Dans la présente étude, nous nous efforcerons de montrer plus complètement encore, et d'une façon plus générale, quelle est la véritable nature de ces sciences traditionnelles, et aussi, par là même, quel abîme les sépare des sciences profanes qui en sont comme une caricature ou une parodie, ce qui permettra de mesurer la déchéance subie par la mentalité humaine en passant des unes aux autres, mais aussi de voir, par la situation respective de leurs objets, comment cette déchéance suit strictement la marche descendante du cycle même parcouru par notre humanité.

    Bien entendu, ces questions sont encore de celles qu'on ne peut jamais prétendre traiter complètement, car elles sont, de leur nature, véritablement inépuisables ; mais nous tâcherons tout au moins d'en dire assez pour que chacun puisse en tirer les conclusions qui s'imposent en ce qui concerne la détermination du "moment cosmique" auquel correspond l'époque actuelle. »

    — René Guénon.

    le règne.png

    Lire la suite

  • « Européens : Transmettre ou disparaître » ─ (Institut Iliade)

    Colloque annuel de l’Institut Iliade sur le thème :
    « Européens : transmettre ou disparaître »

    institut iliade

    Lire la suite

  • Julius Evola : « Y a-t-il une “idée” de l'Occident ? »

    julius evolaLe problème qui dépend de la question : y a-t-il une « idée » de l'Occident ?, est en vérité fondamental pour toute notre civilisation. Il serait présomptueux de chercher à l'approfondir dans le cadre d'un bref article. C'est pourquoi nous ne définirons ici que quelques points de référence essentiels, à travers l'analyse d'un ouvrage qui porte précisément ce titre (Hat der Westen eine Idee ?), et dont l'auteur est Walter Heinrich.

    Heinrich est l'un des principaux écrivains traditionalistes vivants ; on lui doit plusieurs ouvrages de sociologie, d'histoire des religions et de critique de notre époque. Ses idées sont très proches de celles de l'école du philosophe autrichien Othmar Spann, défenseur bien connu d'une conception organique et anti-individualiste, qu'il a formulée dans de multiples domaines. Dans son bref mais dense essai, Heinrich touche au vif du sujet, en dehors des lieux communs et des formules faciles de la plupart de ceux qui abordent ce problème.

    Heinrich pose ainsi les termes du problème : le monde, non encore bien uni, qui s'oppose à l'« Orient » sur le plan non forces politiques, ne peut espérer en un succès qu'à la condition de s'appuyer sur une idée propre, vraie et spécifique, de se montrer capable d'assumer sérieusement cette idée ─ et non simplement de discourir sur elle ─ et de la suivre fidèlement dans l'effort pour la réaliser.

    julius evola, occident, Walter Heinrich,

    Lire la suite