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  • Robert Steuckers : « Nationalisme européen, le combat de demain ! »

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    robert steuckers,nationalismeLe 4 mars 2017, la section strasbourgeoise de la Dissidence Française recevait Robert Steuckers, figure de la scène métapolitique européenne, originaire de Bruxelles. Il a notamment participé à la rédaction de la revue du GRECE « Nouvelle école » en 1981.

    Robert Steuckers a exploré en profondeur les thèmes de la géopolitique notamment sous l'impulsion du Général Heinrich Jordis, Baron von Lohausen, puis de la Révolution Conservatrice allemande et autrichienne, ainsi que ses retombées dans les pays européens.

    Dans le domaine de la géopolitique, son souci majeur est de dégager les peuples d'Eurasie de la tutelle américaine et de voir advenir une Europe unie, débarrassée des inimitiés du passé. Cette option l'a rapproché du philosophe russe Alexandre Douguine. Ses auteurs de prédilection sont Ernst Jünger, Georges Orwell, Arthur Koestler, Fiodor Dostoпevski, Camille Lemonnier, David Herbert Lawrence.

    Il a participé au Congrès de Vienne sur le centième anniversaire de la naissance du philosophe traditionaliste italien Julius Evola (1898-1974) et au Symposium de Zurich, un an après, célébrant le vingt-cinquième anniversaire de sa disparition.


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  • Entretien avec David Bisson : « René Guénon entre Tradition et Révolution »

    hqdefault.jpgDocteur en sciences politiques et historien des idées, David Bisson est chercheur associé à l’Institut du Droit Public et de la Science Politique de l’Université Rennes 1 et chargé de cours à l’Institut Catholique de Rennes.

    Spécialiste des courants ésotériques occidentaux, il cherche à analyser les liens qui se tissent entre le champ politique et le champ religieux, et travaille en particulier sur la notion de « métapolitique ». Après avoir réalisé une thèse de doctorat sur René Guénon et le concept de Tradition, il consacre une étude passionnante sur sa pensée politique.

    R/ Comment avez-vous découvert l’œuvre de René Guénon ?

    J’ai commencé à travailler sur la pensée de Julius Evola dans le cadre d’une maîtrise en science politique. Ce qui m’a naturellement amené à lire Guénon, tout de même quelques années après, le temps de la « décantation » ésotéro-politique pourrait-on dire. Et j’ai alors découvert – ce qui m’a troublé au départ – que l’œuvre de Guénon n’était pas moins politique que celle de son « disciple » italien, même s’il s’agissait d’une autre politique, d’une haute politique. Ce que j’ai finalement tenté de cerner comme une politique de l’esprit.

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  • Christopher Gérard : « Paideia : la transmission comme acte révolutionnaire »

    christopher gérard,paideia,transmissionCe qui distingue une grande civilisation, n’est-ce pas, entre autres qualités, son aptitude à transmettre l’héritage ancestral, sa capacité d’assurer la continuité de dessein qui la fait survivre aux aléas de l’histoire ?

    En Europe, cette aptitude porte un nom, et un nom grec : paideia.

    Notre civilisation semble être la seule, et la première dans l'histoire, à nier ses propres valeurs et, en malsaine logique, à refuser de les transmettre. Ce refus conscient de transmettre, ce refus justifié par toute une faune d’idéologues et de pédocrates, ce refus n'est jamais qu'un suicide différé, un suicide sans noblesse ; il illustre à lui seul notre présente décadence, celle d’une société « sans feu ni lieu », celle d’une civilisation « de la digestion et du fumier » – pour citer un écrivain cher à mon cœur, le Normand Jules Barbey d’Aurevilly. Il illustre en réalité l’oubli de notre paideia plurimillénaire.

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  • Gabriele Adinolfi : « Imperium »

    667135610.jpgL’Imperium n’était pas seulement la source et l’attribut du commandement militaire, mais également une prérogative « axiale », comme l’épée, le faisceau, le sceptre, qui, en tant que telle, représentait l’axe du monde. Lequel fut originairement associé au Licteur, dans l’ancienne Rome monarchique, quand assumer la Royauté signifiait avant tout être Rex et Pontifex, et, par conséquent, servir de « pont » entre le monde visible et le monde invisible, et, surtout, de pôle de stabilité.

    Celui qui était investi de l’Imperium, détenait un pouvoir lumineux qui, comme l’explique Mario Polia, résumant Julius Evola, « permet que choses et événements passent de la sphère du possible à celle de l’existence réelle, qu’il s’agisse de la victoire au combat ou de la fécondité, de la santé ou de la succession ordonnée des cycles saisonniers. »

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  • Julius Evola : « L'inversion des symboles »

    1206746327.jpgA l'opposé de ce que pensent les partisans du mythe du progrès, les mouvements révolutionnaires de l'époque moderne, loin de représenter quelque chose de positif et d'avoir donné naissance à des formes autonomes et originales, ont essentiellement agi par inversion, subversion, usurpation et dégradation des principes, des formes et des symboles propres aux civilisations et régimes antérieurs, de caractère traditionnel. Cela pourrait être aisément illustré par des exemples pris dans différents domaines, à commencer par une considération sur les « immortels principes » de la Révolution française. Mais, pour le moment, nous désirons nous arrêter seulement sur certains termes et sur certains symboles caractéristiques.

    Il y a tout d'abord la couleur rouge. Cette couleur, devenue l'emblème de la subversion, est celle qui, précédemment et en tant que pourpre, a entretenu une relation récurrente avec la fonction royale et impériale : et ce non sans rapport avec le caractère sacré reconnu à cette couleur. La tradition pourrait nous ramener jusqu'à l'Antiquité gréco-romaine, où le rouge, correspondant au feu considéré comme le plus élevé de tous les éléments (l'élément, selon les Anciens, dont était le ciel suprême, nommé pour cette raison « empyrée »), fut aussi associé au symbolisme triomphal. Dans le rite romain du « triomphe », rite plus religieux que militaire, l'empereur, le vainqueur, non seulement revêtait la pourpre, mais à l'origine se teintait de cette même couleur, afin de représenter Jupiter, le roi des dieux, dont on estimait qu'il avait agi à travers sa personne au point d'être lui-même le véritable artisan de la victoire. Il est superflu de citer des exemples empruntés aux traditions postérieurs pour ce qui concerne le rouge comme couleur de la royauté : dans le catholicisme lui-même, sont « prince de l'Église » ceux qui ont revêtu la « pourpre cardinalice ». Mais nous assistons aujourd'hui à la déchéance de cette couleur, présente dans le drapeau rouge marxiste et dans l'étoile rouge des Soviets.

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