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Front de la Contre-Subversion

  • Méridien Zéro #400 : « Julius Evola. Un phare au milieu des ruines »

    Pour la 400e de la Méridienne (400 !!!), MZ vous propose une émission sur un penseur 100 fois cité (même par Emmanuel Macron !), 100 fois incompris : Julius Evola. Pour nous guider dans cette pensée foisonnante, Wilsdrof assisté de Pythie et d’Arnaud Naudin reçoit Jean-Marc Vivenza, lui même auteur prolifique et passionnant.

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    (Cliquez sur la photo pour accéder au podcast)

  • Luc-Olivier d'Algange : « Le réenchantement du monde, causerie autour de Jünger »

    L'écrivain Luc-Olivier d'Algange venait présenter au Cercle Aristote son dernier ouvrage sur la figure d'Ernst Jünger en compagnie de l'association Exil H.

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  • Julius Evola : « Noël solaire »

    julius evola,noël,solaire,sol invictus,imperium,aryenSur le plan spirituel, la doctrine de la race devrait avoir au moins, parmi tant d'autres, deux résultats d'une grande importance : d'abord, en provoquant un retour aux origines, elle devrait éclairer les significations les plus profondes de traditions et de symboles, obscurcis au cours des millénaires et ne se survivant que fragmentés et sous forme de coutumes ou de fêtes conventionnelles. Ensuite, la doctrine de la race devrait ressensibiliser et revivifier la conception du monde et de la nature, limiter celle du rationalisme, du profane, du scientisme et de la phénoménologie qui, depuis des siècles, séduit l'homme occidental ─ car tout est étroitement lié. Quant au sens vivant et spirituel des choses, des phénomènes, nous en trouverons les meilleures références dans les conceptions solaires et héroïques qui sont propres aux plus antiques traditions aryennes.

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  • Giovanni Monastra : « De l'imitation de la nature à la “subversion de la nature” »

    78.jpgLa seconde forme de rapport homme-femme est typique de la modernité, sans pour autant lui appartenir exclusivement. On relève un changement radical de paradigme, non seulement dans la vie quotidienne de la quasi-totalité de la population, mais aussi du point de vue théorique explicite, qui se retrouve formalisé dans la culture dominante. En l'espèce, la nature, dans son ensemble, est conçue comme un grand mécanisme, une lande désacralisée quasiment hostile, une réalité à part, indépendante de la dimension intérieure des êtres humains (dualisme radical). Métaphoriquement, la nature n'est plus la mère à respecter, qui nous transmet ses connaissances, mais la marâtre méchante, qui cache ce qu'elle sait et qu'il faut donc violenter pour lui extorquer tous ses secrets. concrètement, la nature est comparée à une somme de pièces manipulables et recomposables à volonté, sans un ordre global a priori qui la gouvernerait et la régulerait dans sa totalité et dans ses parties. C'est un monde sujet au « hasard » et à la « nécessité », qui est ce qu'il est, mais qui aurait pu être autrement, et même tout à fait différent. aucune logique supérieure, aucune harmonie intrinsèque, aucune « intelligence » ne le soutient ni ne le guide. Pour finir, il est réduit au rang de résultat d'une combinaison d'atomes et de molécules (on trouve les premiers signes d'une telle façon de penser chez un philosophe de l'Antiquité, mais très « moderne » sous certains aspects : Démocrite).

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  • Julius Evola : « Sur la conception magique de la vie »

    [Note sur le titre : Le titre du présent article ne doit pas conduire à attribuer une portée générale aux idées qui y sont développées. Il est plutôt question ici d'une « vérité » à assumer à un moment donné de sa propre évolution, en vue d'une libération et d'une purification préliminaire de l'âme. C'est avant tout dans le cadre de la « voie des guerriers » — des kshatriya, pour reprendre la terminologie hindoue — qu'elle pourra revêtir cette forme. Mais une fois que les fruits d'une telle discipline auront été cueillis, de nombreuses autres perspectives pourront se présenter, voire se substituer au point de vue propre à la véritable réalisation transcendante. (N. de U.)]

    Julius_Evola.pngLes qualités généralement demandées à celui qui aspire à la réalisation magique — tout comme celles qui, ensuite, prévaudront dans la vie de tous les jours — convergent vers une perception rénovée, héroïque et austère, du monde : non pas comme un concept mental abstrait mais comme quelque chose qui bat au rythme de notre propre sang. Il s'agit de percevoir le monde comme une puissance, de percevoir le monde comme la danse rythmée et agile du dieu Çiva, de percevoir le monde comme un acte sacrificiel. Une grande liberté, avec l'action comme unique loi et la sensation, en permanence, d'une légèreté aérienne entre des êtres durs, disponibles, résolus, solaires, faits de force et seulement de force. Et, surtout, un souffle cosmique, une sensation de hauteur, de légèreté et, en même temps, de danger.

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  • Titus Burckhardt : « Être conservateur »

    titusburckhardt.jpgSi l’on met de côté toutes les implications politiques que recouvre ce terme, le « conservateur » est d’abord quelqu’un qui s’efforce de « conserver ». Pour déterminer si une telle attitude est juste ou erronée, il suffit de considérer ce que l’on cherche à conserver. Si les structures sociales que l’on défend — et du reste c’est toujours de cela qu’il s’agit — sont en conformité avec la finalité la plus haute de la vie humaine, et correspondent aux besoins profonds de l’homme, pourquoi ces structures sociales ne seraient-elles pas aussi bonnes, voire meilleures, que toutes les innovations que le cours du temps peut apporter ? Il paraît normal de suivre un tel raisonnement, mais l’homme contemporain ne raisonne plus normalement. Même lorsqu’il ne méprise pas systématiquement le passé et qu’il ne place pas toute son espérance dans le seul progrès technique pour améliorer le sort de l’humanité, il a généralement un préjugé contre toute attitude conservatrice. Car en fait, que ce soit chez lui conscient ou pas, il est influencé par la thèse matérialiste selon laquelle toute forme de « conservatisme » va à l’en-contre du principe de changement inhérent à la vie, et conduit de ce fait à la « stagnation ».

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  • Julius Evola : « Se donner une loi à soi même »

    2034464455.jpgTous les traits positifs de la voie du surhomme se rattachent à ce second aspect : le pouvoir de se donner une loi à soi même, le « pouvoir de dire non, de ne pas agir, quand on est poussé par une force prodigieuse, par une énorme tension vers le oui » ; l’ascèse naturelle et libre qui s’applique à éprouver ses propres forces en jugeant « la puissance d’une volonté au degré de résistance, de douleur, de tourment qu’elle peut supporter pour les tourner à son avantage » (si bien que de ce point de vue tout ce que l’existence offre de mauvais, de douloureux, de problématique, tout ce qui nourri les formes populaires des religions sotériologiques, est accepté et même désiré) ; avoir pour principe de ne pas obéir aux passions, mais de les tenir en laisse (« la grandeur de caractère ne consiste pas à ne pas avoir de passions – il faut les avoir au plus haut degré, mais les tenir en laisse, et sans que cette domination soit une source de joie particulière, avec simplicité ») ; l’idée que « l’homme supérieur se distingue de l’inférieur par son intrépidité, son défi au malheur » (« c’est un signe de régression quand les valeurs eudémonistes commencent à être considérées comme les plus hautes ») ; et répondre, stupéfait, à ceux qui montrent « le chemin de la félicité » pour inciter l’homme à se conduire de telle ou telle manière : « Mais que nous importe à nous le bonheur ? » ; reconnaître qu’un des moyens par lesquels se conserve une espèce humaine supérieure consiste « à s’arroger le droit à des actes exceptionnels vécus comme des tentatives de victoire sur soi-même et des actes de liberté… à s’assurer, par une espèce d’ascèse, une prépondérance et une certitude quant à sa propre force de volonté » sans fuir aucune sorte de privation ; affirmer la liberté qui consiste à « maintenir la distance qui nous sépare, être impassible devant les peines, les duretés de l’existence, les privations, la vie même », le type le plus élevé d’homme libre étant représenté par « celui qui surmonte constamment les plus fortes résistances… le grand péril faisant de lui un être digne de vénération » ; dénoncer la néfaste confusion entre discipline et aveulissement (le but de la discipline ne peut être qu’une force plus grande – « celui qui ne domine pas est faible, dissipé, inconstant ») et tenir pour certain que « la dissolution n’est un argument que contre celui qui n’y a pas droit et que toutes les passions ont été discréditées par la faute de ceux qui n’étaient pas assez fort pour les tourner à leur avantage » ; montrer la voie de ceux qui, libres de tout lien, n’obéissent qu’à leur seule loi, adhèrent inflexiblement à celle-ci et sont au-dessus de toute faiblesse humaine ; enfin tout ce qui fait que le surhomme n’est pas la « blonde bête de proie », ni l’héritier d’une équivoque virtus de despotes de la Renaissance, mais est aussi capable de générosité, de promptitude à accorder une aide virile, de « vertu donatrice », de grandeur d’âme, de surpassement de sa propre individualité – tout cela représente un ensemble d’éléments positifs que l’homme de la Tradition aussi peut faire siens mais qui ne s’expliquent et ne sont tels qu’à la condition d’être rapportés, non à la vie, mais au « plus-que-vie », à la transcendance ; ce sont des valeurs qui ne peuvent attirer que les hommes portant en eux quelque chose d’autre et de plus que la simple « vie ».

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    Julius Evola ─ Chevaucher le tigre (1964)
    Chapitre II : Dans le monde où Dieu est mort
    Extrait in 8. La dimension de la transcendance.
    « Vie » et « plus-que-vie »
    Édition Guy Trédaniel, 1982, p. 64-65