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  • Alain de Benoist : Le déracinement, idéal et norme de la mondialisation

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    Comme l'écrit Frédéric London, « la substitution du terme "gouvernance" à celui de "gouvernement" est bien là pour dire le projet général de la dégouvernementalisation du monde, c'est-à-dire de sa dépolitisation ». Contre les partisans du « cosmopolitisme », qui croient à la possibilité d'une constitution politique de l'humanité tout entière ─ et contre ceux qui s'imaginent que le politique peut surgir de l'économique ─, il faut en effet rappeler que toute tentative d'unification mondiale fait immanquablement sortir du politique, puisque celui-ci implique une pluralité d'acteurs (il en faut au moins deux).

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  • Alain de Benoist : « Au delà de la Nation, l'Empire » (Radio Méridien Zéro N°45)

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    Après examen de notre histoire politique européenne, on constate rapidement qu'il n'existe que deux grands modèles d'organisation politique : la nation (précédée par le royaume), et l’Empire.
    Et si la forme nationale n'était qu'un produit de la modernité, fruit d'une « métaphysique de la subjectivité » ? Et si notre renouveau viendrait du principe impérial ?
    C'est en tout cas ce que défend Alain de BENOIST dans cette émission.


    A la barre Monsieur PGL assisté de Georges FELTIN-TRACOL.


    Extrait :

     

    Émission intégrale :



  • Alain de Benoist : « Le mythe du progrès »

    3218206238.jpgAu XVIIIe siècle, la modernité, dont les racines sont beaucoup plus anciennes, a trouvé sa légitimation théorique dans l’idéologie du progrès. Celle-ci, formulée notamment par Condorcet (Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, ouvrage posthume paru en 1795), s’articule autour d’une affirmation simple : l’humanité, depuis ses débuts, est engagée de manière unitaire dans une perpétuelle marche en avant qui associe l’amélioration de ses conditions d’existence à l’amélioration continuelle de l’homme. Il en résulte que la nouveauté (le novum) vaut pour elle-même au seul motif qu’elle est nouvelle. Cette marche en avant équivaut à un affranchissement du passé. Les sociétés traditionnelles déterminaient en effet leurs règles et leurs principes en fonction de ce qui paraissait avoir fait ses preuves dans le passé (la tradition, les ancêtres) : le terme grec archè renvoie aussi bien à l’« archaïque » qu’à ce qui fait autorité. C’est même l’ancienneté des coutumes qui en garantissait en quelque sorte la valeur. Convaincues de la réalité du progrès, les sociétés modernes se légitiment au contraire par une promesse d’avenir. Elles ne sont pas plus libres – bien qu’elles pensent souvent l’être –, mais déterminées par la certitude de « lendemains qui chantent » : l’hétéronomie par le futur remplace l’hétéronomie par le passé. C’est pourquoi elles tendent à ne voir que « préjugés » et « superstitions » dans la façon de faire des Anciens. Elles aspirent, elles, à un Homme nouveau, émancipé de tout ce qui, auparavant, faisait obstacle à la grande marche en avant du progrès.

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