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Modernité - Page 4

  • Thibault ISABEL : Nihilisme, mal de vivre et crise de la modernité

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    Chaque fois qu’un peuple fait sa révolution industrielle et se modernise, il sombre dans un nihilisme de masse, comme en témoigne alors l’explosion des courbes statistiques du suicide et de la dépression.

    Pourquoi l’entrée dans la modernité s’accompagne-t-elle visiblement toujours de la généralisation du spleen et du mal-être ? En quoi les modes de vie actuels sont-ils susceptibles d’entretenir cet état de déprime ? L’individualisme et la solitude, qui sont désormais le lot quotidien de milliards d’individus à travers le monde, ne forment-ils pas en définitive les contours d’un nouveau mal du siècle ?

    Nietzsche, Durkheim et quelques autres nous aideront à éclairer ces questions. Face à la crise existentielle qui touche toutes les grandes sociétés capitalistes, l’heure est venue de remettre en cause certains des principes mêmes qui fondent la modernité…

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  • Alain de Benoist : « Au delà de la Nation, l'Empire » (Radio Méridien Zéro N°45)

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    Après examen de notre histoire politique européenne, on constate rapidement qu'il n'existe que deux grands modèles d'organisation politique : la nation (précédée par le royaume), et l’Empire.
    Et si la forme nationale n'était qu'un produit de la modernité, fruit d'une « métaphysique de la subjectivité » ? Et si notre renouveau viendrait du principe impérial ?
    C'est en tout cas ce que défend Alain de BENOIST dans cette émission.


    A la barre Monsieur PGL assisté de Georges FELTIN-TRACOL.


    Extrait :

     

    Émission intégrale :



  • Julius Evola : « "Mythe" du quatrième État »

    1698162942.jpgAffronter le marxisme, non pas dans le secteur particulier de la philosophie, de l'économie ou de la sociologie, mais d'une manière globale, dans tous ses aspects, est le but que s'est fixé le sénateur Costamagna dans son tout nouveau livre, Che cosa e lo marxismo ? ("Utet", Turin, 1949). Œuvre importante, écrite avec érudition et compétence, dont la formulation n'en comporte pas moins, à notre avis, une erreur : celle de considérer le marxisme objectivement, comme s'il tirait sa force de persuasion de vérités plus ou moins discutables ou réfutables. Le marxisme est essentiellement un « mythe » (au sens sorelien), le mythe du quatrième État ; sa « vérité » provient uniquement du fait qu'on est actuellement plus ou moins à l'époque de l'émergence du quatrième État ; du reste, son pouvoir, son effrayante capacité de destruction dans le monde moderne, a une base irrationnelle et demeurerait intact même si l'on parvenait à détruire théoriquement tous les éléments sur lesquels il s'appuie, car, au fond, ces éléments ne sont que des prétextes et des leurres.

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  • Laurent Ozon : « La crise écologique »

    laurent ozon,crise,écologie,nature La crise écologique n’est pas simplement une crise de gestion de ressources. Elle révèle la nature des relations que nous avons instaurés avec la vie non-humaine sur Terre. Le terme de « ressource » est d’ailleurs en lui-même tout un programme. Quelle est la valeur intrinsèque d’une ressource? Aucune. La seule valeur d’une « ressource » réside dans son utilité pour celui qui la désigne comme telle. La chosification du monde est la conséquence d’un changement lent mais profond de notre culture. La crise écologique est l’occasion de dévoiler que nous ne sommes pas simplement confrontés à un problème de gestion de moyens, de gestion de ressources, mais c’est une crise culturelle profonde dont les prolongements dépassent largement ce qu’il est convenu d’appeler la problématique écologiste.

    L’humanité est devenue une force géologique planétaire et l’Europe a été au cœur de ce processus. Elle a donc produit une partie des anticorps qui permettront de mettre fin à la destruction de la beauté, de la grâce, de la vie libre et sauvage. Les Européens, comme premiers hôtes de la maladie, sont aussi ceux qui portent le remède. Nous portons ainsi le nouveau sens de la Terre en ce que nous pouvons, avec d’autres, fabriquer les anticorps qui permettront de résorber la mise en magasin de la vie. Pour cela il faut exister, pour cela il faut vivre, pour cela il faudra assumer l’impératif de puissance.

    Sont sincèrement écologistes ceux qui cherchent à renverser l’oligarchie de l’argent, la mafiacratie des transnationales et à soutenir les alternatives économiques, énergétiques, technologiques, etc. Tous ceux qui luttent contre la souffrance animale, tous ceux qui luttent pour protéger les paysages, tous ceux qui cherchent à satisfaire leurs besoins autour d’eux et à servir leur environnement proche. J’ai exprimé mon sentiment en écrivant ailleurs ceci, « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend ».

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    Laurent Ozon – France, les années décisives
    Édition BIOS, 2014, p. 27-28.

     
  • Friedrich Nietzsche : « Le dernier homme »

    Lecture audio :



    Texte :

    original_289.jpgJ'aime tous ceux qui sont comme de lourdes gouttes qui tombent une à une du sombre nuage suspendu sur les hommes : elles annoncent l'éclair qui vient, et disparaissent en visionnaires.

    Voici, je suis un visionnaire de la foudre, une lourde goutte qui tombe de la nue : mais cette foudre s'appelle le Surhumain.

    Quand Zarathoustra eut dit ces mots, il considéra de nouveau le peuple et se tut, puis il dit à son cœur : « Les voilà qui se mettent à rire ; ils ne me comprennent point, je ne suis pas la bouche qu'il faut à ces oreilles.

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  • Méridien Zéro #135 : L'Homme programmé

    Méridien zéro recevait Lucien Cerise co-auteur de Gouverner par le chaos, Thibault Philippe, membre de la rédaction de Scriptoblog et Gilles fondateur et animateur du blog METANOIA, pour évoquer avec eux les concepts de guerre cognitive, de cybernétique, d'ingénierie sociale et de techniques de désinformations. Sturm à la barre avec Maurice Gendre.

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    (Cliquez sur la photo pour accéder au podcast)

  • Hiroshima, 6 août 1945 : figure de la barbarie moderne

    Il y a 72 ans, les « Alliés », dignes représentant de la « civilisation » et de la « démocratie » universelle, après avoir percé l'intimité de l'atome pour créer un objet de destruction, lancèrent la première bombe atomique qui tua 60 000 civils en quelques secondes et près de 200 000 autres victimes des effets retardés de la contamination radioactive ...

     
    « Une révolution scientifique » sous-titrera Le monde :

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    « Les valeurs du monde libre triomphent de la barbarie »

    A travers de nombreux témoignages de survivants d'Hiroshima jamais traduits en français, vous revivrez toute l'horreur de ces journées des 6, 7, 8 et 9 août 1945, lorsque la ville fut rasée par une bombe atomique. Terrifiant.

     

    Dans ce court éditorial, Vincent Reynouard démontre tout d'abord que l'atomisation de Hiroshima était contraire à la quatrième convention de La Haye qui codifiait les lois de la guerre sur terre. Il souligne le cynisme proprement diabolique du président américain Truman qui, dans ses mémoires, prétend expliquer pourquoi le lancement de la Bombe sur Hiroshima aurait été légal. Dans une deuxième partie, Vincent Reynouard rappelle que, pendant la guerre, les Américains se prétendaient les défenseurs du droit et de la morale (chrétienne). S'appuyant sur l'oeuvre d'un moraliste éminent, J.-B. Vittrant, il explique pourquoi, contrairement à l'adage trop souvent répété : « On ne fait pas d'omelette sans caser des œufs », l'atomisation de Hiroshima violait gravement la morale chrétienne.


     

    Qui sont les criminels de guerres?

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    A lire : Le chemin de la barbarie  (Jean Fabry)