Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapolitique - Page 6

  • Gabriele Adinolfi : « L'Europe comme identité »

    gabriele adinolfi, europe, subversion, evola, nationQu'est-ce qui permit aux indo-européens de réaliser la synthèse entre liberté et discipline, entre Polis et Imperium ? L'axialité, la virilité spirituelle. Ce qui est marqué par le sceptre, la hache, l'épée, la lance, le faisceau, qui, pour nos ancêtres était synonyme de membre masculin. « Fascination » indique littéralement la séduction émise par la virilité.

    L'aspect guerrier, viril, patriarcal ; l'axe lui-même, qui, interne avant qu'externe, fournissait l'âme de l'imperium, se heurta avec le pôle de la promiscuité, de l'informe que Frithjof Schuon identifia dans le culte méridional de la Grande Mère. Julius Evola alla plus loin dans ce parcours d'identification. gabriele adinolfi,europe,subversion,evola,nation
    Des dizaines et dizaines de penseurs n'en firent pas moins, et l'école mystique fasciste établit que le choc était entre deux pôles personnifiés l'un par Rome et l'autre par Carthage exactement le viril et l'anti-viril. L'École ne s'arrêta pas là déclara ainsi qu'il s'agissait du choc entre le Bélier et le Taureau, entre Rome et Jérusalem.

    Lire la suite

  • Alain de Benoist : L'illusion libérale

     

    10888943_700461793402619_2964215640094717740_n.jpg   Il faut d’abord définir le libéralisme. Et c’est là une chose compliquée car on ne peut pas rattacher le libéralisme à un auteur (même si la tradition française le rapproche de Montesquieu et John Locke). Le marxisme vient de Marx, mais le libéralisme est le fruit d’une longue construction théorique. De même il ne faut pas différencier entre le libéralisme philosophique, économique, politique ou culturel, car cela rend difficile de le définir, et Jean-Claude Michéa rappelle bien que les deux formes de libéralisme sont inséparables. Nous devons aller au-delà.

    Lire la suite

  • Les Idées à l'Endroit n°03 : Le progrès

    Sans titre.png

    L'idéologie du progrès, nouvelle religion des temps modernes ?

    Vaste sujet qui tourmente nos sociétés depuis des dizaines d'années et en particulier depuis le XVIIIe siècle avec les Lumières...

    C'est donc du progrès que traiteront Alain de Benoist et ses invités au cours du nouveau numéro des Idées à l'endroit, l'émission des idées politiques et philosophiques de TV Libertés.

    Pour évoquer ce thème, trois invités : Frédéric Rouvillois, Olivier Rey et Gaultier Bes !


  • Julius Evola : « Sur l'essence et la fonction de l'esprit aristocratique »

    1698162942.jpg1. Il existe un esprit aristocratique et il en existe diverses manifestations, liées au temps et à l'espace. Ces manifestations ont un caractère contingent, connaissent une genèse, un développement, et éventuellement une altération et un déclin. Cependant, l'esprit aristocratique est antérieur et supérieur à chacune d'elles. Il correspond à un degrés de la réalité, à une fonction primordiale dans le tout. Il a donc une nature suprahistorique et, nous dirions même, métaphysique. Il existe donc indépendamment de la naissance et du déclin des aristocraties historiques, qui peuvent l'incarner plus ou moins parfaitement dans telle période déterminée et dans le cycle d'une civilisation donnée et d'une race donnée.
       L'idée aristocratique, comme l'idée du Regnum ou celle d'ordre ou de tradition, trouve en elle-même sa consécration et sa justification. L'intériorité des hommes commence déjà à s'obscurcir lorsqu'ils en arrivent à supposer que c'est l'"histoire" qui crée un Regnum, une aristocratie ou une tradition, ou que ceux-ci tirent leur justification et leur valeur de facteurs contingents, de l'utilité, de la domination matérielle ou de la suggestion. L'histoire et, en général, tout ce qui est simplement humain peut seulement fournir la dynamis, la force profonde qui permet à un Regnum de se former et à l'esprit aristocratique de se manifester. Mais, dans son essence la plus profonde, cette manifestation est enveloppée d'un mystère, et ce mystère n'existe que là où les voies du haut rejoignent les voies du bas, là où les sommets de l'ascèse humaine s'unissent à des sources d'influences suprahumaines. Ces points de jonction sont les moments fatidiques de l'histoire. C'est là que le symbole devient réalité et la réalité devient symbole, et que ce qui est esprit se fait puissance et ce qui est puissance se fait esprit.

    Lire la suite

  • Platon : « La Démocratie, cité injuste »

    410561669.jpegAu troisième degré de décadence correspond la démocratie [Timarchie et Oligarchie étant les deux premiers, ndlr]. Elle est le produit des mêmes facteurs que l'oligarchie, mais portées, si l'on peut dire, à une plus haute puissance. L'opposition entre riches et pauvres grandit chaque jour, sans que la classe dirigeante, uniquement soucieuse de s'enrichir, se préoccupe d'en conjurer les redoutables effets. Bientôt les « bourdons armés d'aiguillons »  gens accablés de dette ou notés d'infamie  prennent la tête du peuple et l'incitent à la révolte. Ils espèrent à la faveur d'une révolution politique, rentrer en possession des biens qu'ils ont dissipés, ou faire oublier la honte qui s'attache à leur nom (note : les « bourdons » sont les citoyens ruinés que la classe dirigeante a exclu de son sein). La plupart, quoique pervertis, sont bien doués et savent exploiter habilement les passions populaires. En face d'eux les oligarques, efféminés par une vie sans noblesse, n'inspirent plus que du mépris. L'état de tension créé par le sourd antagonisme de ces deux classes ne saurait se prolonger longtemps. Au moindre choc éclate la lutte qui aboutira à l’établissement de la démocratie. En fait, cet établissement s'opère de l'une des trois manières suivantes :

    Lire la suite

  • Alain de Benoist : « Au delà de la Nation, l'Empire » (Radio Méridien Zéro N°45)

    alain de benoist,méridien zéro,nation,empire

    Après examen de notre histoire politique européenne, on constate rapidement qu'il n'existe que deux grands modèles d'organisation politique : la nation (précédée par le royaume), et l’Empire.
    Et si la forme nationale n'était qu'un produit de la modernité, fruit d'une « métaphysique de la subjectivité » ? Et si notre renouveau viendrait du principe impérial ?
    C'est en tout cas ce que défend Alain de BENOIST dans cette émission.


    A la barre Monsieur PGL assisté de Georges FELTIN-TRACOL.


    Extrait :

     

    Émission intégrale :



  • Julius Evola : « Le racialisme comme anti-universalisme »

    1698162942.jpgDu point de vu proprement politique, d'abord, ce serait une erreur de considérer le racialisme comme élément hétérogène, rattaché pour des raisons contingentes à l'idéologie fasciste. La doctrine en question, correctement comprise, peut au contraire représenter un renforcement et un autre instrument du Fascisme, en tant que créateur d'une nouvelle civilisation antiuniversaliste, antirationaliste, anti-individualiste. Elle peut ainsi représenter une nouvelle étape, liée par un rapport d'étroite cohérence aux précédentes, de la Révolution.

    Lire la suite