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Front de la Contre-Subversion - Page 20

  • Alexandre Douguine : « Le retour des Grands Temps (Jean Parvulesco in memoriam) »

    Conférence d'Alexandre Douguine à Paris le 23 novembre 2012.

     

    Partie 1 : La Révolution Spirituelle.

    - Quatre types des hommes (les progressistes, les conservateurs, les masses, les nôtres).
    - L'abîme.
    - La liberté fatale.

     
    Partie 2 : L’Église d'Orient et l’Église d'Occident.

    - L’héritage impérial commun (IV-IX siècles).
    - L'utopie des conservateurs et slavophiles russes - le Tsar russe sur l'Europe catholique/orthodoxe (Tutchev/Soloviev).

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  • Hiroshima, 6 août 1945 : figure de la barbarie moderne

    Il y a 72 ans, les « Alliés », dignes représentant de la « civilisation » et de la « démocratie » universelle, après avoir percé l'intimité de l'atome pour créer un objet de destruction, lancèrent la première bombe atomique qui tua 60 000 civils en quelques secondes et près de 200 000 autres victimes des effets retardés de la contamination radioactive ...

     
    « Une révolution scientifique » sous-titrera Le monde :

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    « Les valeurs du monde libre triomphent de la barbarie »

    A travers de nombreux témoignages de survivants d'Hiroshima jamais traduits en français, vous revivrez toute l'horreur de ces journées des 6, 7, 8 et 9 août 1945, lorsque la ville fut rasée par une bombe atomique. Terrifiant.

     

    Dans ce court éditorial, Vincent Reynouard démontre tout d'abord que l'atomisation de Hiroshima était contraire à la quatrième convention de La Haye qui codifiait les lois de la guerre sur terre. Il souligne le cynisme proprement diabolique du président américain Truman qui, dans ses mémoires, prétend expliquer pourquoi le lancement de la Bombe sur Hiroshima aurait été légal. Dans une deuxième partie, Vincent Reynouard rappelle que, pendant la guerre, les Américains se prétendaient les défenseurs du droit et de la morale (chrétienne). S'appuyant sur l'oeuvre d'un moraliste éminent, J.-B. Vittrant, il explique pourquoi, contrairement à l'adage trop souvent répété : « On ne fait pas d'omelette sans caser des œufs », l'atomisation de Hiroshima violait gravement la morale chrétienne.


     

    Qui sont les criminels de guerres?

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    A lire : Le chemin de la barbarie  (Jean Fabry)

  • Jean Fabry : "Le chemin de la barbarie"

    Le chemin de la barbarie passe à sept ou huit mille mètres de hauteur quelque part dans le ciel de Lorient, de Brest, de Paris ou d’Anvers. L’homme ne monte si haut que pour retourner à la bête.

    « C’est la guerre », il paraît ! Il est possible qu’on ne puisse, en 1943, faire la guerre autrement et la concevoir moins laide ; alors, il faut convenir avec le reste de loyauté qu’elle n’a pas encore retiré de la circulation, qu’elle nous ramène tout droit à la barbarie la plus dégradante.

    Il faut savoir si
    « c’est la guerre » que cet arrosage au petit bonheur de 7 à 8 000 mètres de haut, des rives de la Seine du pont de Suresnes au viaduc d’Auteuil, dans la journée et à l’heure où sont réunies au maximum les chances de faire souffrir les plus innocents ? Sur ce parcours bien parisien, il y a tout de même un peu plus de promenades, de stades, d’hippodromes que d’usines ; et si celles-ci étaient vides le dimanche 4 avril, les autres étaient remplis de promeneurs paisibles.

    Il faut savoir si
    « c’est la guerre », de mettre dans le même sac, machines-outils et voitures d’enfants, gares et écoles, casernes et hôpitaux, et de taper dessus à tour de bras ; d’un bras aveugle, de sept mille mètres de long, qui est tout à fait sûr de cogner dans de la bouillie de nourrissons, de gamins et de malades ?

    Si c’est bien ça la guerre, et s’il est bien de faire ainsi, alors il n’est plus rien de défendu. Après cet
    « exemple » tombé de si haut, il ne peut plus passer sur le monde qu’une immense vague d’immoralité.

    Péchés mortels ou véniels, attentats ou peccadilles, tout est absous.

    A tous les échelons du meurtre, du vol, de la corruption, de l’imposture, de l’impolitesse, tout devient permis ; du grand au petit tout fait la chaîne [...]. A semer la bestialité, on récolte le vice et le meurtre.

    On nous assure qu’à coups d’ailes des
    « Liberator » et à coups de rames des « Liberty » nous prenons le chemin de la Liberté. Ce n’est pas vrai, nous sommes sur la route de la barbarie.

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    Jean Fabry, Le chemin de la barbarie, dans Gringoire, 30 avril 1943, p. 3

  • Alain de Benoist : « Le mythe du progrès »

    3218206238.jpgAu XVIIIe siècle, la modernité, dont les racines sont beaucoup plus anciennes, a trouvé sa légitimation théorique dans l’idéologie du progrès. Celle-ci, formulée notamment par Condorcet (Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, ouvrage posthume paru en 1795), s’articule autour d’une affirmation simple : l’humanité, depuis ses débuts, est engagée de manière unitaire dans une perpétuelle marche en avant qui associe l’amélioration de ses conditions d’existence à l’amélioration continuelle de l’homme. Il en résulte que la nouveauté (le novum) vaut pour elle-même au seul motif qu’elle est nouvelle. Cette marche en avant équivaut à un affranchissement du passé. Les sociétés traditionnelles déterminaient en effet leurs règles et leurs principes en fonction de ce qui paraissait avoir fait ses preuves dans le passé (la tradition, les ancêtres) : le terme grec archè renvoie aussi bien à l’« archaïque » qu’à ce qui fait autorité. C’est même l’ancienneté des coutumes qui en garantissait en quelque sorte la valeur. Convaincues de la réalité du progrès, les sociétés modernes se légitiment au contraire par une promesse d’avenir. Elles ne sont pas plus libres – bien qu’elles pensent souvent l’être –, mais déterminées par la certitude de « lendemains qui chantent » : l’hétéronomie par le futur remplace l’hétéronomie par le passé. C’est pourquoi elles tendent à ne voir que « préjugés » et « superstitions » dans la façon de faire des Anciens. Elles aspirent, elles, à un Homme nouveau, émancipé de tout ce qui, auparavant, faisait obstacle à la grande marche en avant du progrès.

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  • Eric Tolone : « De la perspective métaphysique »

    Conférences de Mr Eric Tolone, instructeur de la Maïeutique Transcendante.

    3263496443.jpgL'objectif de ces exposés est d'ouvrir à une compréhension universaliste du spirituel. Ouverture dans laquelle se retrouvent les fondements de l'Advaïta-Vedanta.

    L’enseignement proposé s’enracine dans la tradition hindoue, mais il ne se propose pas de diffuser une forme quelconque de néo hindouisme. Son objectif est d’ouvrir à une compréhension universaliste du spirituel. Ouverture dans laquelle se retrouvent les fondements de l’Advaïta-Vedanta.

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  • David Bisson : « La pensée de René Guénon face à la crise du monde moderne »

    crise,monde moderne Né à Blois en 1886 et enterré au Caire sous le nom d'Abd el-Wâhed Yahiâ en 1951, René Guénon est l'homme par qui le scandale arrive. Il dénonce la décadence de l'Occident moderne, fruit d'une lente dégénérescence de son héritage métaphysique et se tourne, au grand dam des catholiques, vers l'Orient devenu, selon lui, le refuge ultime de la “Tradition”.

    Cette dernière notion, centrale chez Guénon, élève toutes les traditions religieuses de l'humanité au même niveau de transcendance tout en reconnaissant à chacune d'entre elles sa dimension spirituelle spécifique. Un point de vue tout simplement révolutionnaire dans les années 30. Dès lors, il appartient à l'individu de se déterminer spirituellement par un processus de connaissance graduée qui dépasse largement le seul exercice d'un rite religieux.

    C'est la voie ésotérique par essence, qui suscitera l'émergence à travers le monde (Europe, États-Unis, Russie, etc) d'innombrables “chapelles” initiatiques se réclamant de Guénon, avec notamment les groupes soufis dirigés par Schuon, Vâlsan ou Pallavicini. Chose frappante, un lien inextricable s'est peu à peu tissé entre cette perspective ésotérique et l'horizon politique. En témoignent la “spiritualité héroïque” de Julius Evola dans l'Italie des années trente mais aussi les résonances guénoniennes qu'on découvre dans l'engagement politique de Simone Weil ou de Carl Schmitt. Parallèlement à l'activité des revues Le Voile d'Isis/Études Traditionnelles, les apports de Mircea Eliade, d'Henry Corbin ou de Raymond Abellio achèvent de perpétuer le rayonnement guénonien, si controversé soit-il. Cette mise en perspective monumentale de l’œuvre de René Guénon révèle, de manière décisive, une figure cardinale du XXème siècle et dévoile l'étendue de son rôle dans la construction de la pensée occidentale moderne.

     

    Présentation de l'ouvrage du Docteur en sciences politiques David Bisson :
    «
    La pensée de René Guénon, une politique de l'esprit »

     

     

  • Dominique Venner : « Bushido et Hagakure »

    1649674652.jpgAu XVIIe siècle japonais, qui ouvrit la période Edo, les shoguns Tokugawa avaient imposé à l'intérieur de l'empire nippon une paix civile faisant disparaitre les guerres incessantes entre daimyo. Cette pacification rendait inutile l'entretien de nombreuses armées de samouraïs. Ceux qui étaient privés d'emploi furent réduits à l'état de ronins déclassés. C'est au cours de cette période critique que Yamaga Soko formula le Bushido ou « voie du guerrier ». Plutôt qu'un « code », le Bushido est un ensemble de préceptes. Un code implique des règles figées, alors que le do, la « voie », est une éthique de vie, une école du comportement.

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