Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire - Page 2

  • Ernst Jünger : « Fraternité d'armes »

    ernst jüngerCes hommes, dont l'existence dans le langage de l'arrière était peinte en quelques mots, comme  « camaraderie » ou  « fraternité d'armes », n'avaient rien laissé derrière eux de ce qui faisait leur vie en temps de paix. Ils étaient les mêmes, transportés dans un autre pays, transposés dans une autre existence. Ils avaient donc aussi conservé ce sens particulier qui nous permet de percevoir le visage d'autrui, son sourire ou même le son de sa voix dans la nuit, et d'en déduire un rapport entre soi-même et l'autre.

    Professeurs et souffleurs de verre qui ensemble montaient la garde, cheminots, mécaniciens et étudiants réunis dans une patrouille, coiffeurs et paysans guettant l'attaque, assis côte à côte dans les galeries, soldats de corvée de transport de matériel, de retranchement ou de soupe, officiers et sous-officiers chuchotant dans les recoins obscurs de la tranchée – tous formaient une grande famille, où les choses n'allaient ni mieux ni plus mal, que dans n'importe quelle famille. Il y avait là de jeunes gars toujours joyeux, qu'on ne pouvait rencontrer sans rire ou sans leur adresser un mot cordial ; des natures de patriarche, la barbe longue et l'œil clair, qui savaient faire régner le respect autour d'eux et trouvaient en toute circonstance le mot juste ; des hommes du peuple robustes, d'un réalisme paisible et toujours prêts à vous aider ; d'insaisissables compères, qui disparaissaient durant les heures de travail dans des boyaux et des abris abandonnés pour fumer ou ronfler à leur aise, mais qui faisaient des miracles lors des repas et régnaient sur les heures de repos par leur verbe haut et l'aplomb de leur humour.

    Lire la suite

  • Valérien Cantelmo : « L’épopée napoléonienne : l’éternité d’un mythe »

    2510890440.jpg« Qui de nous, Français ou même étrangers de la fin du XIXe siècle, n’a pas senti l’énorme tristesse du dénouement de l’Epopée incomparable ? Avec un atome d’âme c’était accablant de penser à la chute vraiment trop soudaine du Grand Empire et de son Chef ; de se rappeler qu’on avait été, hier encore, semble-t-il, à la plus haute cime des Alpes de l’Humanité ; que, par le seul fait d’un Prodigieux, d’un Bien-Aimé, d’un Redoutable, comme il ne s’en était jamais vu, on pouvait se croire, aussi bien que le premier Couple dans son Paradis, maîtres absolus de ce que Dieu a mis sous le ciel et que, si tôt après, il avait fallu retomber dans la vieille fange des Bourbons ! »

    Cette évocation est extraite du bref essai de Léon Bloy, L’âme de Napoléon, dans lequel il présente une vision très personnelle de celui qu’il désigne aussi comme « la Face de Dieu dans les ténèbres ». Un ouvrage foncièrement partial, ouvertement élogieux mais surtout éminemment mystique. L’auteur du Sang du Pauvre y développe ses réflexions sur l’Empereur ou plutôt sur la signification de ce dernier dans l’Histoire. Léon Bloy défend l’idée que l’apparition de Napoléon ne relèverait pas de simples contingences humaines mais qu’elle s’inscrirait dans un « plan » dont les modalités ne seraient connues que de Dieu seul. L’auteur va même plus loin en qualifiant l’épopée napoléonienne d’événement le plus important depuis le passage de Jésus Christ sur terre. Selon lui, la grandeur infinie qu’a répandue cet homme tout au long de son existence et la fin misérable qu’il a subie ne peuvent signifier qu’une chose : l’annonce de la fin des temps, l’ultime manifestation divine avant la parousie finale. Nous laissons Léon Bloy à ses interprétations qui ont le mérite d’être exposées dans un style grandiose qui saisirait jusqu’au plus profond de son âme l’athée le plus convaincu (interprétations qui rappellent d’ailleurs celles de Savitri Devi à propos de la venue d’un autre chef de guerre, dont la chute est advenue cent-trente ans après celle de son « prédécesseur »).

    Lire la suite

  • Hors-série de La Nouvelle Revue d'histoire consacré aux peuples fondateurs de l'Europe

    « Rappeler aux Européens qui ils sont et d'où ils viennent, telle est l'ambition de ce numéro exceptionnel ! »
    — Philippe Conrad (Directeur de la Nouvelle Revue d'Histoire)

    12313539_960792187334008_1625359838069868096_n.png

    La Nouvelle Revue d'Histoire poursuit son excellent travail, et offre un retour aux sources pérennes de l'âme européenne dans son dernier hors-série. Philippe Conrad, directeur de la Nouvelle Revue d’Histoire, explique comment le Vieux continent renoue avec ses racines civilisationnelles et combien celles-ci, resurgissant, parviennent à reconstruire les nations.

    Lire la suite

  • Jean Haudry : « Aux sources de notre identité : les racines Indo-Européennes »

    L’Europe, confrontée à des défis sans précédent qui menacent de bouleverser irrévocablement son paysage ethnique et culturel, se cherche un destin et s’interroge sur son identité.

    L’Europe, ce n’est ni Lampedusa, ni Bruxelles : il ne s’agit ni d’un espace aux frontières fluctuantes, ouvert à tous vents et porteur d’un système de valeurs abstraites et universelles, ni d’un espace économique voué à s’étendre au-delà de l’Atlantique, au mépris des réalités géopolitiques.

    L’Europe, c’est d’abord un ensemble de peuples héritiers d’une très ancienne culture commune, vieille de plusieurs millénaires, qui s’est déployée à partir de son foyer originel jusqu’aux confins de l’Asie. De cette matrice, à laquelle les spécialistes ont donné le nom de culture « indo-européenne », sont notamment issues les langues et les civilisations grecques, latines, celtiques, germaniques, baltes et slaves.

    jean haudry,méridien zéro

    Prendre conscience de la richesse de cet héritage commun constitue plus que jamais pour les Européens enracinés un enjeu majeur : « qui contrôle le passé, contrôle le présent », affirmait George Orwell. C’est aussi la raison pour laquelle certains idéologues, s’appuyant sur une argumentation pseudo-scientifique pour promouvoir l’idée de culture « métisse », prétendent littéralement « déconstruire » notre passé en refusant à notre civilisation toute origine spécifiquement européenne.

    Ces attaques en règle contre notre « longue mémoire », récemment renouvelées avec l’appui des media, ne résistent cependant pas à un examen scientifique sérieux, prenant en compte les données de la linguistique, de la mythologie comparée, de l’archéologie et de la génétique des populations.

    jean haudry,méridien zéroSoucieux de contribuer à la nécessaire ré-information sur ce sujet essentiel, le cercle Afl Okkat fait appel à un éminent spécialiste, le professeur Jean Haudry.

    Normalien, agrégé de grammaire, professeur émérite de l'Université Lyon III, ancien doyen de la faculté des lettres, ancien directeur d’étude à l'École Pratique des Hautes Études, Jean Haudry est l’auteur de nombreuses études sur la linguistique et la civilisation indo-européennes (notamment deux manuels parus dans la collection « Que sais-je ? »). Il prépare actuellement un « Dictionnaire de la tradition européenne ».

     



    jean haudry,méridien zéroSuite à la conférence précédente, l'équipe alsacienne "Vent d'Est" de Méridien Zéro vous propose une émission sur ce thème toujours aussi polémique.

    L'automne 2014 a en effet vu la parution d'un nouvel essai de Jean-Paul Demoule, archéologue selon s
    es titres universitaires, qui prétend régler son compte à ce qui ne serait tout au plus, selon ses propres termes, qu'un "mythe". Si la Revue éléments a eu l'occasion de lui répondre longuement, MZ n'avait fait qu'effleurer cette question à l'occasion du passage de Pascal Eysseric sur notre antenne.

    Cette situation est réparée grâce à Eric Sanglier, Pierre Brader, Henri Levavasseur et Karl Hauffen qui reçoivent Jean Haudry, immense spécialiste de cette question.

    jean haudry, méridien zéro
    podcast

  • Gabriele Adinolfi : Une autre conception de l'Europe

    10629665_842646815757554_1339933735599119287_n.jpgConférence organisée par la section belge de l'Association Culturelle Zenit du mois de mai 2015, ayant comme invité d'honneur Gabriele Adinolfi pour présenter son dernier ouvrage « L'Europe ».

    Gabriele Adinolfi nous expose dans ce petit livre de 80 pages, initialement édité en Italie, sa vision de l'Europe.

    Partant du constat que dans le monde globalisé actuel les nations européennes ne peuvent plus, seules, avoir la force nécessaire pour faire face aux blocs (USA, Chine, Inde, pays émergents...), celles-ci risquent d'être amenées à disparaître de la compétition internationale.

    Seule la création d'une Europe forte et unie, reposant sur la défense de ses identités nationales et régionales, peut inverser les choses. C'est ce à quoi Gabriele Adinolfi nous invite à réfléchir.

    11146224_921968634492038_4503961248899766928_n-720x500.jpg

    Lire la suite

  • « Ni Lampedusa, ni Bruxelles : être Européen ! » – (Institut Iliade)

    L’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne fête sa première année d’existence et lance une campagne de communication sur le thème :

    « Ni Lampedusa, ni Bruxelles : être Européen ! »

    Lire la suite