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  • Jean-Claude Michéa sur la société libérale

    jean-claude-michea.jpgJean-Claude Michéa (né en 1950) est un professeur de philosophie (aujourd'hui à la retraite) et un philosophe français, auteur notamment de plusieurs essais consacrés à la pensée et à l'œuvre de George Orwell.

     

     

     

    Dans cet entretien il y aborde les thèmes suivants :

    - Les origines de la société libérale
    - Exemple de neutralité libérale : la prostitutionµ
    - Le nomade attalien
    - Démission de la gauche
    - La croissance?
    - Le jeunisme
    - La logique du don
    - Les partageux
    - Et d'autres...


  • Roger Mucchielli : « La subversion »

    « Le façonnement artificiel d'une population inhibée et détachée de la politique, grâce aux techniques psychologiques de la subversion ouvre en fait la porte à n'importe quel coup d’État. »

     

    programminguu9.gifAttention ! Livre sur le rock et le NPA. Ha ha je plaisante... Quoique. Si le concept de subversion est aujourd'hui galvaudé et tient davantage de la fausse contestation pour narcissiques de tous poils, cela n'a pas toujours été le cas. Dans les années 1970, au cours desquelles ce livre a été écrit, son sens restait entier. Décodage du comment-ça-marche. Histoire de comprendre comment notre système un tant soi peu stable bien qu'imparfait a été pourri de l'intérieur pour dégénérer en Sodome et Gomorrhe.

       Selon Mucchielli (Roger, pas Laurent), l'idée de paix est illusoire. Elle masque une nouvelle forme de conflit : la guerre psychologique. Autrefois auxiliaire de la force, la subversion est désormais devenue l'arme principal du combat politique. Qu'est-ce que la subversion ?

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  • Méridien Zéro #135 : L'Homme programmé

    Méridien zéro recevait Lucien Cerise co-auteur de Gouverner par le chaos, Thibault Philippe, membre de la rédaction de Scriptoblog et Gilles fondateur et animateur du blog METANOIA, pour évoquer avec eux les concepts de guerre cognitive, de cybernétique, d'ingénierie sociale et de techniques de désinformations. Sturm à la barre avec Maurice Gendre.

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    (Cliquez sur la photo pour accéder au podcast)

  • Alexandre Douguine : « Le retour des Grands Temps (Jean Parvulesco in memoriam) »

    Conférence d'Alexandre Douguine à Paris le 23 novembre 2012.

     

    Partie 1 : La Révolution Spirituelle.

    - Quatre types des hommes (les progressistes, les conservateurs, les masses, les nôtres).
    - L'abîme.
    - La liberté fatale.

     
    Partie 2 : L’Église d'Orient et l’Église d'Occident.

    - L’héritage impérial commun (IV-IX siècles).
    - L'utopie des conservateurs et slavophiles russes - le Tsar russe sur l'Europe catholique/orthodoxe (Tutchev/Soloviev).

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  • Hiroshima, 6 août 1945 : figure de la barbarie moderne

    Il y a 72 ans, les « Alliés », dignes représentant de la « civilisation » et de la « démocratie » universelle, après avoir percé l'intimité de l'atome pour créer un objet de destruction, lancèrent la première bombe atomique qui tua 60 000 civils en quelques secondes et près de 200 000 autres victimes des effets retardés de la contamination radioactive ...

     
    « Une révolution scientifique » sous-titrera Le monde :

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    « Les valeurs du monde libre triomphent de la barbarie »

    A travers de nombreux témoignages de survivants d'Hiroshima jamais traduits en français, vous revivrez toute l'horreur de ces journées des 6, 7, 8 et 9 août 1945, lorsque la ville fut rasée par une bombe atomique. Terrifiant.

     

    Dans ce court éditorial, Vincent Reynouard démontre tout d'abord que l'atomisation de Hiroshima était contraire à la quatrième convention de La Haye qui codifiait les lois de la guerre sur terre. Il souligne le cynisme proprement diabolique du président américain Truman qui, dans ses mémoires, prétend expliquer pourquoi le lancement de la Bombe sur Hiroshima aurait été légal. Dans une deuxième partie, Vincent Reynouard rappelle que, pendant la guerre, les Américains se prétendaient les défenseurs du droit et de la morale (chrétienne). S'appuyant sur l'oeuvre d'un moraliste éminent, J.-B. Vittrant, il explique pourquoi, contrairement à l'adage trop souvent répété : « On ne fait pas d'omelette sans caser des œufs », l'atomisation de Hiroshima violait gravement la morale chrétienne.


     

    Qui sont les criminels de guerres?

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    A lire : Le chemin de la barbarie  (Jean Fabry)

  • Jean Fabry : "Le chemin de la barbarie"

    Le chemin de la barbarie passe à sept ou huit mille mètres de hauteur quelque part dans le ciel de Lorient, de Brest, de Paris ou d’Anvers. L’homme ne monte si haut que pour retourner à la bête.

    « C’est la guerre », il paraît ! Il est possible qu’on ne puisse, en 1943, faire la guerre autrement et la concevoir moins laide ; alors, il faut convenir avec le reste de loyauté qu’elle n’a pas encore retiré de la circulation, qu’elle nous ramène tout droit à la barbarie la plus dégradante.

    Il faut savoir si
    « c’est la guerre » que cet arrosage au petit bonheur de 7 à 8 000 mètres de haut, des rives de la Seine du pont de Suresnes au viaduc d’Auteuil, dans la journée et à l’heure où sont réunies au maximum les chances de faire souffrir les plus innocents ? Sur ce parcours bien parisien, il y a tout de même un peu plus de promenades, de stades, d’hippodromes que d’usines ; et si celles-ci étaient vides le dimanche 4 avril, les autres étaient remplis de promeneurs paisibles.

    Il faut savoir si
    « c’est la guerre », de mettre dans le même sac, machines-outils et voitures d’enfants, gares et écoles, casernes et hôpitaux, et de taper dessus à tour de bras ; d’un bras aveugle, de sept mille mètres de long, qui est tout à fait sûr de cogner dans de la bouillie de nourrissons, de gamins et de malades ?

    Si c’est bien ça la guerre, et s’il est bien de faire ainsi, alors il n’est plus rien de défendu. Après cet
    « exemple » tombé de si haut, il ne peut plus passer sur le monde qu’une immense vague d’immoralité.

    Péchés mortels ou véniels, attentats ou peccadilles, tout est absous.

    A tous les échelons du meurtre, du vol, de la corruption, de l’imposture, de l’impolitesse, tout devient permis ; du grand au petit tout fait la chaîne [...]. A semer la bestialité, on récolte le vice et le meurtre.

    On nous assure qu’à coups d’ailes des
    « Liberator » et à coups de rames des « Liberty » nous prenons le chemin de la Liberté. Ce n’est pas vrai, nous sommes sur la route de la barbarie.

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    Jean Fabry, Le chemin de la barbarie, dans Gringoire, 30 avril 1943, p. 3