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  • Julius Evola : « Vie et mort des civilisations »

    705460197.2.jpgLà où la tradition conserva toute sa force, la dynastie ou succession de rois ayant reçu le sacre, représenta donc un axe de lumière et d’éternité dans le temps, la présence victorieuse du supramonde dans le monde, la composante « olympienne » qui transfigure l’élément démonique du démos et donne un sens supérieur à tout ce qui est État, nation et race. Et même dans les couches les plus basses, le lien hiérarchique créé par un rattachement conscient et viril constituait un moyen d’avancement et de participation.

    De fait, même la simple loi, émanée d’en haut et investie d’une autorité absolue, était, pour ceux qui ne pouvaient allumer eux-mêmes le feu surnaturel, une référence et un soutien au-delà de la simple individualité humaine. En réalité, l’adhésion intime, libre et effective de toute une vie humaine aux normes traditionnelles, même en l’absence d’une pleine compréhension de leur dimension interne susceptible de la justifier, agissait de telle sorte que cette vie acquérait objectivement un sens supérieur : à travers l’obéissance et la fidélité, à travers l’action conforme aux principes et aux limites traditionnelles, une force invisible la modelait et la situait sur la même direction que celle de cet axe surnaturel, qui chez les autres – le petit nombre au sommet – vivait à l’état de vérité, de réalisation, de lumière.

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  • Luc-Olivier d'Algange : « Des héros et des dieux »

    3545932214.jpgToute science politique qui s'écarte ostensiblement de l'humanitas suscite en nous une juste aversion. Nous redoutons et nous repoussons les théories dont nous devinons qu'elles peuvent abonder dans le sens de la barbarie. Mais sommes-nous pour autant à même de comprendre ce qu'est au juste cette humanitas dont nous nous réclamons ? Pourrons-nous encore longtemps tirer les conséquences d'une idée dont l'origine s'assombrit dans un oubli de plus en plus profond ? Que savons-nous, par exemple, du dessein de la Grèce archaïque et classique qui fut à l'origine des sciences et des arts que l'on associe habituellement à la notion d'humanitas ?

    Il est fort probable que cette notion d'humanitas, telle qu'elle fut comprise autrefois diffère bien davantage encore que nous ne pouvons l'imaginer de l'humanité, de l'humanitarisme voire de l'humanisme tels que nous les envisageons depuis deux siècles. Peut-être même notre « humanité » est-elle devenue plus étrangère à l'humanitas que ne le sont aux modernes occidentaux les chamanismes et les rites archaïques des peuplades étrangères. La médiocrité à laquelle nous consentons, le dédain que nous affichons à l'égard de notre littérature, de notre philosophie et de notre style, ne sont-ils point le signe d'une incompétence croissante à faire nôtre une notion telle que l'humanitas ? Quelques-uns d'entre nous, certes, font encore leurs humanités, d'autres entreprennent de louables actions « humanitaires » mais il n'est pas certain que les uns et les autres fussent encore fidèles, si peu que ce soit à l'humanitas.

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  • Fréquence Orages d'Acier #43 : « Mishima, messager du futur »

    Fréquence Orages d’Acier vous propose de revenir sur la vie et l’œuvre de celui qui fut considéré comme le dernier samouraï : Yukio Mishima.

    Émission avec Xavier Javel présentée par Monsieur K.



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