Fréquence Orages d’Acier vous propose de revenir sur la vie et l’œuvre de celui qui fut considéré comme le dernier samouraï : Yukio Mishima.
Émission avec Xavier Javel présentée par Monsieur K.
yukio mishima
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Fréquence Orages d'Acier #43 : « Mishima, messager du futur »
Catégories : Culture, Histoire, Métapolitique, Tradition, Vidéos 0 commentaire -
Yukio Mishima, la plume et le sabre
Si Yukio Mishima demeure une figure incontournable de la littérature japonaise et au-delà, c’est sans doute parce qu’il a su se tisser un costume parfaitement ajusté de samouraï. L’écrivain a rejeté la mécanisation et la modernisation du Japon jusqu’à la mort. Il incarne l’esprit de sacrifice au service d’une esthétique séculaire et d’un nationalisme enraciné dans les ruines fumantes du Japon impérial.
Le 25 novembre 1970, après avoir remis le manuscrit de sa tétralogie à son éditeur, La Mer de fertilité, et son quatrième volet L’Ange en décomposition (traduction quelque peu maladroite d’après Marguerite Yourcenar qui suggère « l’ange pourri »), Mishima se rend au ministère des Armées accompagné de trois de ses disciples. Il prend en otage le général commandant en chef des forces d’autodéfense et fait convoquer les troupes. Il y tient un discours en faveur du Japon traditionnel et de l’empereur Hirohito. Très vite, il est obligé de renoncer devant la réaction hostile des soldats.