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  • Julius Evola : « États et partis. “L'apoliteia” »

    julius evola,dissolution,état,socialLe domaine politico-social est celui où, par suite de l'action des processus généraux de dissolution, apparaît aujourd'hui d'une façon particulièrement manifeste l'absence de toute structure possédant, du fait de son rattachement à des significations supérieures, la marque d'une véritable légitimité.

    Étant donné cet état de fait, qu'il faut reconnaître ouvertement, le type d'homme qui nous intéresse ne peut pas ne pas régler son comportement sur des principes totalement différents de ceux qui seraient les siens dans la vie en société si le milieu était autre.

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  • Charles Robin : « Qu'est-ce que l'art ? »

    f8f788_86efb4912ecd406bacb6da9a31af6b3e.jpg_srz_681_384_85_22_0.50_1.20_0.00_jpg_srz.jpgLes significations données à l'art sont nombreuses et ont considérablement varié selon les lieux et les époques. De l'art comme recherche du beau à l'art comme voie d'accès au divin, en passant par l'art comme imitation de la nature ou, plus récemment, comme démarche de provocation et de transgression, les définitions de ce concept paraissent surtout dépendre de nos conceptions individuelles et de notre sensibilité.

    Loin de prétendre à une élucidation de cette question, ce film se propose d'explorer les différentes définitions attribuées à l'art, tout en mettant en relief leurs limites ou, au contraire, leur pertinence, laissant à chacun la possibilité de se positionner librement sur le sujet. Notre objectif est d'abord d'offrir au spectateur des éléments de réflexion et de comparaison, qui lui permettront de se forger un jugement plus éclairé sur ce vaste continent de la culture humaine.



    « Si la mission de l'Art est de provoquer, que doit-il provoquer ? Des ricanements ? Des injures ? Des offenses ? Ou bien a-t-il un but plus élevé, celui de nous transporter au-delà de nous-même ? Ce qui semble rejoindre le but de l'existence elle-même : nous rendre meilleur. » 
    — Charles Robin

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    Site de Charles Robin : www.charles-robin.com

  • Luc-Olivier d'Algange : « Le regard attentif »

    Reprenons, si vous voulez bien, ces quelques phrases extraites de L’Ombre de Venise : « Il y eut des paysages où les âmes reconnurent d’autres cieux. Ces âmes sont inscrites dans les paysages. Elles y demeurent en signes et en sceaux que les regards attentifs reconnaissent et savent déchiffrer ».

    Quelles sont les sources de cette connaissance et de ce savoir que possède le regard attentif ? N’est-ce pas là, dans le processus de dessillement et d’illumination du regard, que l’œuvre d’art a un rôle initiatique et épiphanique ?


    Luc-Olivier d'Algange, monde moderneLe regard attentif opère à une subversion du temps. À cet égard, et comme toujours, l’étymologie est bonne conseillère qui nous dit cette attente, cette attention, qui hausse la température du temps, le porte à incandescence et en brûle les écorces mortes... L’attention enflamme, elle s’approche du buisson ardent du sens pour en recevoir les messages. L’attention aiguise, elle délivre… Le drame de notre époque est cette indifférence morose, cette acrimonie à l’égard des êtres et des choses, cette crainte devant la tragédie et la joie qui claquemure les hommes dans leurs résidences sécurisées, au propre comme au figuré. Cette servitude volontaire nous éloigne des épiphanies et des resplendissements de l’âme du monde, de la vérité des paysages et des pays. Une sapience semble s’être perdue, et plus que perdue, 
    refusée. L’odieux du monde moderne est qu’il se veut moderne et nous livre ainsi au kitch effrayant de ses ressassements moroses, de sa muséologie mortuaire.

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