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Identité - Page 5

  • Dominique Venner : « Les hommes n'existent que par ce qui les distingue »

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    Au-delà des croyances de chacun, il existe des principes fondamentaux de toute vie humaine que le brouillage de tous les repères exige de rappeler.

    Et d'abord, comme l'a génialement formulé Heidegger dans Être et Temps (Sein und Zeit) l'essence de l'homme est dans son existence et non dans un « autre monde ». C'est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu'à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d'importance que le reste d'une vie. C'est pourquoi il faut être soi-même jusqu'au dernier instant, surtout au dernier instant. C'est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l'on est vainqueur du néant. Il n'y a pas d'échappatoire à cette exigence puisque nous n'avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d'être entièrement nous-mêmes ou de n'être rien. Homère avait très bien suggéré cette grande vérité, mais, à son habitude, sans conceptualiser.

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  • Dominique Venner : « Quand l’Europe s’éveillera… »

    709218908.jpgEn France, pays réputé pour être le plus pessimiste d’Europe, on confond volontiers la souveraineté étatique et l’identité. On pense que les abandons de souveraineté sont des abandons d’identité. Pourtant, rien n’est plus faux. La souveraineté n’est pas l’identité. Les Français sont victimes d’une illusion héritée d’une vision historique déformée. Contrairement à l’Italie qui n’eut jamais d’État unitaire avant 1864, ou à la nation allemande qui s’en est passée pendant six siècles, de 1250 à 1871, la France n’a pas connu de genre d’expérience. Sinon pendant quelques décennies du XVe siècle, l’État unitaire s’y est maintenu sans discontinuer, avec des hauts et des bas, depuis la fin du Moyen Âge. De là une relation causale inscrite dans les esprits français entre souveraineté et identité. C'est même devenu une sorte de dogme, entretenu par l'enseignement jacobin de l'histoire. La nation française serait une création de l’État et, privée de ce dernier, elle serait en péril de mort ou de dissolution.

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  • Robert Steuckers : « Empire et Europe »

    robert steuckers« [...] Frédéric II Hohenstaufen, sorte de surdoué, très tôt orphelin de père et de mère, virtuose des techniques de combat, intellectuel formé à toutes les disciplines, doté de la bosse des langues vivantes et mortes, se …verra refuser d’abord la dignité impériale par l’autocrate Innocent III : « C’est au Guelfe que revient la Couronne car aucun Pape ne peut aimer un Staufer ! » Ce que le Pape craint par-dessus tout c’est l’union des Deux-Siciles (Italie du Sud) et l’Empire germano-italien, union qui coincerait les États pontificaux entre deux entités géopolitiques dominées par une seule autorité. Frédéric II a d’autres plans, avant même de devenir Empereur : au départ de la Sicile, reconstituer, avec l’appui d’une chevalerie allemande, espagnole et normande, l’œcumène romano-méditerranéen.

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