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  • Julius Evola : « Le secret de la dégénérescence »

    3331332431.jpg Quiconque en est arrivé à rejeter le mythe rationaliste du «progrès» et de l'interprétation de l'histoire comme un développement positif ininterrompu de l'humanité se trouvera lui-même graduellement conduit vers la vision-du-monde qui était commune à toutes les grandes cultures traditionnelles, et qui a en son centre la mémoire d'un processus de dégénérescence, d'un lent obscurcissement, ou de la chute d'un monde antérieur plus élevé. Si nous pénétrons plus profondément à l'intérieur de cette nouvelle (et ancienne) interprétation, nous rencontrons des problèmes variés, parmi lesquels le principal est le secret de la dégénérescence

       Dans son sens littéral, cette question n'est en aucune manière une nouveauté. Si l'on contemple les magnifiques vestiges de cultures dont le nom même n'est pas parvenu jusqu'à nous, mais qui semblent avoir porté, même dans leurs aspects matériels, une grandeur et une puissance plus que terrestres, on peut difficilement éviter de se poser des questions sur la mort des cultures, et de sentir l'insuffisance des raisons qui sont habituellement données comme explications. 

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  • Gabriele Adinolfi : « Comment souder entre elles l'Europe et la Russie »

    gabriele_avaed.jpgAprès quelques mois de délire, nous nous rapprochons des vacances, un moment où les cyber-révolutionnaires quitteront leurs bureaux et n'auront plus autant de temps pour refaire le monde à partir d'un ordinateur. 

    Malgré la chaleur, cet été pourrait être un bon moment pour réfléchir. 

    Le choc des civilisations va aller en vacances avec les ultras pro-russes et les anti-russes, et après la Coupe du Monde on découvrira que rien n’aura changé. 

    Je saisis cette occasion pour récapituler les faits saillants de ma pensée sur Maidan et les perspectives d'avenir.

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  • Méridien Zéro #197 : « La gauche, le progrès et le socialisme depuis le XIXe siècle »

    Méridien Zéro vous propose une émission anti-mythe consacrée aux relations complexes entre la gauche, son vernis socialiste et sa foi aveugle dans le progrès. Pour traiter cette question, MZ accueille avec plaisir Pierre Le Vigan et Olivier François.

    A la barre du studio volant, Jean-Louis Roumégace.

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    (Cliquez sur la photo pour accéder au podcast)

  • Georges Sorel : « Apologie de la violence »

    Georges_Sorel.jpgLes hommes qui adressent au peuple des paroles révolutionnaires sont tenus de se soumettre à de sévères obligations de sincérité ; parce que les ouvriers entendent ces paroles dans le sens exact que leur donne la langue et ne se livrent point à une interprétation symbolique. Lorsqu'en 1905, je me suis hasardé à écrire, d'une manière un peu approfondie, sur la violence prolétarienne, je me rendais parfaitement compte de la grave responsabilité que j'assumais en tentant de montrer le rôle historique d'actes que nos socialistes parlementaires cherchent à dissimuler avec tant d'art. Aujourd'hui, je n'hésite pas à déclarer que le socialisme ne saurait subsister sans une apologie de la violence.

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  • Guillaume Faye : La pensée radicale

    Guillaume-Faye.jpg      N'est féconde que la pensée radicale. Car, seule, elle crée des concepts audacieux qui brisent l'ordre idéologique et permettent de s'exfiltrer du cercle vicieux d'un système de civilisation qui échoue. Pour reprendre la formule du mathématicien René Thom, auteur de la Théorie des Catastrophes, seuls les "concepts radicaux" peuvent faire basculer un système dans le chaos – la "catastrophe" ou changement brutal d'état  – afin d'accoucher d'un autre ordre.
          La pensée radicale n'est pas "extrémiste", ni utopiste, car elle n'aurait alors aucune prise sur le réel, mais au contraire elle doit anticiper l'avenir en rompant avec un présent vermoulu.

           Est-elle révolutionnaire ? Aujourd'hui, elle doit l'être, car notre civilisation arrive à une fin de cycle et non à l'orée d'un nouvel essor, et parce que plus aucune école de pensée n'ose de nos jours être révolutionnaire après la chute finale de la tentative communiste. Pourtant ce n'est qu'en envisageant de nouveaux concepts de civilisation qu'on sera porteur d'historicité et d'authenticité.

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